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MONDIALISATION

ET ANTI-MONDIALISATION:

UN DETOURNEMENT DE CIBLE.

Nous assistons depuis quelques années à un vrai battage médiatique nous décrivant les " effets de la mondialisation " d'un côté et leurs prétendus détracteurs de l'autre. Ces derniers prétendent pouvoir combattre les conséquences de la restructuration actuelle du capitalisme sans remettre en question la nature même de ce système. D'autres, persistent à nous dire, tout comme ils l'avaient déjà fait en 1981 lors de l'élection de Mitterrand, que " ce n'est. qu'un début". Qu'en est-il réellement?


Beaucoup a déjà été dit sur le dernier non-événement en date, le carnaval gaucher de Millau, qui s'en est allé avec le vent comme la poudre aux yeux lorsque l'on éternue devant le doute. On connaît trop bien désormais les prouesses médiatiques et politiciennes de la nouvelle star, le " chantre " des " anti-mondialisations " (1). Je voudrais simplement avec cet article tenter de démontrer quel est le dilemme pernicieux des " mobilisations anti-mondialisations ", dilemme qui réside au cœur même de ce concept à cause de son ambiguïté notamment, avec toutes les conséquences et les répercussions que cela peut avoir tant au niveau social que politique.

PREMIER CONSTAT

Nous ne sommes pas sans savoir que le désarroi engendré par la crise sociale actuelle a pour effet de produire une confusion idéologique nuisible à la lucidité individuelle dans les rangs de notre classe sociale. Déjà démunie depuis longtemps de ses propres outils de lutte confisqués par les alliés de la bourgeoisie (syndicats réformistes, " représentants " officiels du mouvement ouvrier, etc.), les repères exploités/exploitants ont été volontairement floués et certains travailleurs, salariés ou chômeurs, se sentent désormais désemparés et manquent parfois de discernement social. Je crois que ce qui pourrait en partie expliquer pourquoi certaines personnes se font piéger par des marchés de dupes, des simulacres de contestation sociale. Ce qui est à déplorer, c'est que de prétendus " libertaires " ou de soi-disant " anarcho-syndicalistes " tombent eux aussi dans le panneau par manque d'analyse.

En somme, je pense que les mouvements " anti-mondialisation " sont un nouveau mythe, un de plus parmi les innombrables qui ont pu décevoir et " trahir " la classe ouvrière partout dans le monde, là ou elle n'a pas su s'en préserver (hier, les régimes communistes, les partis " ouvriers " communistes ou socialistes, leurs chefs, leurs symboles, par exemple le " Che " et les guérillas " anticapitalistes ", etc...).

UN DETOURNEMENT DE LUTTE

Aujourd'hui tout cela ne peut plus réapparaître tel quel, l'erreur était trop grossière et ces mythes sont devenus des cauchemars. Dans le même temps le capitalisme nous montre chaque jour un peu plus son vrai visage: celui de la misère et de l'exploitation. Que reste-t-il à la bourgeoisie pour couper l'herbe sous le pied de la révolution sociale ? Je pense que leur solution réside dans une forme de social-démocratie dotée d'un radicalisme de façade.
Pour cela elle a besoin d'intégrer des forces contestatrices radicalisées qui auraient pu paraître crédibles et intéressantes pour qui n'est pas très regardant sur leur contenu. Ces mouvements voudraient se faire passer pour l'émergence spontanée d'un ras-le-bol naissant (je pense au mouvement ATTAC (2), à AC!, à la Confédération Paysanne par exemple (3)...).

Quoi de plus spectaculaire pour attirer les mécontents ? De fait, des luttes coupées de tout potentiel réellement subversif voient le jour au détriment d'un vrai combat pour la seule raison que quelques obstinés et ceux qui les suivent reportent (en apparence pour les uns, réellement pour les autres) leurs espoirs sur une caricature grossière et inefficace de lutte anticapitaliste. Cette lutte devient alors un combat d'arrière-garde qui sous prétexte de " résistance ", fait valoir des mots d'ordres réformistes (" taxons le capital ", etc.) qui sont eux, détaxés de tous complexes, puis enrobés de mots creux tels que " mais ce n'est qu'un début ", " tous ensemble ", etc... pour mieux justifier ce que j'appellerai une " régression contrôlée ". Les possibles luttes quotidiennes inscrites dans le long terme et contrôlées, elles, par leurs propres acteurs à la base sont alors remplacées par un spectacle d'un jour orchestré par des représentants autoproclamés, le tout préparé longtemps à l'avance et assisté par des spectateurs (shows-meetings, concerts à gros budgets...). On est loin donc, des grandes grèves générales qui traversaient le début du 20ème siècle. Toute l'énergie et le temps perdus dans ces mascarades politiciennes sont autant de temps gagné par les dirigeants et les capitalistes pour opérer la grande " refondation sociale " si chère au MEDEF. Pendant ce temps là les licenciements se multiplient et à part l'été dernier (4), on n'a pas vu l'ombre d'une action sociale qui risquerai d'entraver le bon fonctionnement du système capitaliste. Les chômeurs, eux, pourront toujours s'adresser à Mr José Bové pour ne pas être radié des Assedics avec le Pare.

Alors, en définitive, il faut donc se poser cette question: qui sont les vrais voleurs ?

Les capitalistes, qui font leur vrai travail de capitaliste, toujours à la recherche du profit maximal, ou leurs complices, ceux qui veulent nous faire croire que l'on pourrait les influencer, par le biais de l'état, qu'il faudrait déjà lui-même influencer? (cf. le fameux "faisons pression sur le gouvernement " des gauchistes de L.O. et de la L.C.R. après l'élection du gouvernement de gauche en 1997, ou les coups " d'éclats " médiatiques de la Confédération Paysanne et de son porte-parole). Où en est-on aujourd'hui, même au niveau " national "? Pour aller droit au but, l'" anti-mondialisation " est une erreur, tout comme le mouvement hétéroclite mais néanmoins très corporatiste qui prétend la représenter l'est encore plus.

MONDIALISATION OU DIVERSION ?

Ce que l'on appelle " la mondialisation " n'est qu'une mutation du capitalisme, une conséquence logique liée à son évolution, et qui. était somme toute, certainement prévisible, même si certains feignent aujourd'hui de la découvrir, alors qu'ils n'étaient pas si regardants lorsque ce même système économique exploitait déjà des millions d'individus à tour de bras partout dans le monde, quand celui-ci était géré de manière plus étatiste. C'est toute cette gauche bien gôche qui fait ses simagrées à la télévision actuellement en nous disant que si on ne les rejoint pas, ça va être la fin du monde, alors même qu'ils acceptaient tout ça il y a quelques années à peine en fermant leur gueule bien à l'abris des regards. Tout ça n'est que de l'hypocrisie mondaine de petits-bourgeois qui prennent peur et qui ne voudraient pas que la " mondialisation" fasse trop sale, qu'elle se voit trop et que les gens prennent conscience de la véritable nature du système capitaliste et se révoltent vraiment. Tout ça permet à cette même gauche ou " extrême-gauche " non-entièrement institutionnalisée pour l'instant (on va voir en 2002) de se donner bonne conscience (les mouvements comme ATTAC par exemple, sont, comme par hasard, majoritairement composés de membres issus de la classe moyenne ou déjà engagés par ailleurs dans des organisations de gauche).


Le concept de mondialisation et son demi-frère " l'anti-" n'est pas seulement le terme désigné pour qualifier la mutation actuelle du capitalisme (qui n'est pas destiné à autre chose qu'à lui faire une peau neuve pour se ressourcer et accroître ses profits). Il n'est pas non-plus uniquement le reflet d'une hypocrisie, mais c'est aussi un concept galvaudé pour deux raisons: d'une part, parce que le système capitaliste est par essence même mondialiste dans sa conception, son fonctionnement et son expansion (si il peut encore s'étendre (5)…), et d'autre part parce qu'il n'est " mondialiste " que pour ce qui a une valeur strictement marchande. L'humain n'est pas pris en compte dans cet aspect, excepté en ce qui concerne les déplacements forcés dus aux délocalisations d'entreprises et aux besoins en main d'œuvre, en tant que marchandise productive 6. Mais les frontières restent toujours de marbre pour l'être humain qui cherche un peu de liberté ou qui cherche à rompre avec la misère.


UN DANGER CACHE MAIS REEL

Outre le risque de voir l'émergence d'un réel mouvement révolutionnaire être retardée et le renforcement de la précarité, de l'exploitation et de l'écrasement des plus pauvres s'accroître, je distinguerai un autre danger, cette fois plus politique. Je veux parler des nombreux risques de dérapages protectionnistes, souverainistes ou " jacobins ", en bref nationalistes, liés au concept d' " anti-mondialisation ".
Pour illustrer mon propos je ne pourrai pas mieux faire que de reprendre un exemple concret assez récent. Nombre des lecteurs du Combat Syndicaliste savent que nous avons critiqué assez violemment dans nos colonnes le coup médiatique du 30 Juin dernier à Millau, lors du procès de José Bové, où nous avions appelé Boycott pour plusieurs raisons. Parmi ces raisons en figurait une de poids: la participation commune de J.Bové et de Charles Pasqua (ex-RPR, ex-RPF avec De Villiers, ancien membre du " Service d'Action Civique ") à une conférence-débat le 21 août 2000 à l'Ecole Nationale d'Agronomie de Montpellier.

Certaines personnes nous avaient affirme, pour mieux cacher leur malaise, que cette participation avec la poignée de main qui suivait était anecdotique. Pour moi comme pour beaucoup d'autres céNéTistes je pense, il n'en n'est rien et ce geste s'inscrit dans une stratégie politique dont le " représentant " actuel des " anti-mondialisations " n'est même plus le maître. Il n'est pas étonnant que deux hommes politiques de bords apparemment et théoriquement opposés (Bové l'ancien anar, le très à droite Pasqua), puissent se retrouver autour de la " lutte anti-mondialisation ". Il faudrait être naïf pour croire que l'ouverture de quelqu'un comme Ch. Pasqua vers José Bové peut-être désintéressée. Pour des raisons politiques propre à ses idées, Ch. Pasqua s'accroche' lui aussi au concept anti-mondialisation. Les nationalistes protectionnistes se positionnent toujours contre la mondialisation, bien qu'ils ne remettent pas en cause le capitalisme et encore moins les états qui se livrent une guerre industrielle en son sein. En août 1999 déjà, peu de temps après la semaine d'austérité médiatique passagère qui suivit le démontage programmé du Mac Do de MILLAU, La Dépêche du Midi et les médias nationaux publiaient les appels à soutien et les messages de solidarité de toute la classe politique française, certains parlaient de leur participation financière au versement de la caution de libération de José Bové, j 'ai même pu lire un billet d'opinion de Christine Boutin (catholique traditionnaliste, député UDF) dans l'édition Tarnaise de cette Dépêche. Que pouvait dire de cette même classe politique le principal concerné lors de sa libération ? Pouvait-il lui cracher à la figure ? De même, la société Roquefort lui affirma son soutien pour avoir eu le cran de s'être attaqué au protectionnisme américain (7). Mais il est vrai qu'il n'y avait plus rien de gênant pour la C.P. et la plupart des anti-mondialisations puisqu'en plus la société Roquefort est une entreprise...française! L'anti-américanisme et le protectionnisme français s'était déjà substitué à la parodie de combat anticapitaliste qui la précédait.

Tout ceci nous prouve bien qu'au bout d'un an, l'opportunité de s'ouvrir aux tendances nationalistes de la classe politique ne pouvait être que saisie dans une telle logique. Nous avons déjà eu affaire à un phénomène similaire lorsque le Parti Communiste Français représentait encore une force politique, dans ses heures de gloire staliniennes, avec le fameux mot d'ordre " consommons français ", mais à cette époque-là le P.C.F. n'avait besoin de personne d'autre pour débiter de telles âneries (8)... Il se trouve juste que récemment, c'est Bové qui a été l'investigateur de cette " création " avec Ch. Pasqua. Il est entré au cours d'un long processus dans le champ politique des " souverainistes " (9). Si Le Pen paraissait moins vulgaire et moins sectaire dans son nationalisme, aurait-il put-être également de la partie ? Un des principaux slogans du FNJ (10) était, il y a un an à peine, "Mondialisation, piège à con ". Dans les protectionnistes de gauche ambiance " vieille-France ", J.P.Chevennement aurait-il pu également faire l'affaire, si il n'avait pas été à ce moment-là aussi préoccupé par les indépendantistes Corses, après sa démission ? [Il se rattrape aujourd'hui en se rendant au Forum contre la Mondialisation de Porto Alegre où l'on ne peut occulter la présence très médiatique de ... M. Bové ! Note du Syndicat de l'Yonne] Les " gauches nationalistes "indépendantistes elles-mêmes, basques, bretonnes ou autres, n'ont-elles pas repris ce même thème? Nous ne sommes probablement pas à l'abri d'autres alliances de ce type à l'avenir et on pourrait se contenter d'en rire si elles ne risquaient pas de brouiller les pistes d'un vrai mouvement anticapitaliste anti-étatiste au profit d'un panier de crabes " anti-mondialisation " douteux. De même qu'il serait bon de faire taire les rares individus désespérés parmi les gauchistes qui voudraient profiter de cette confusion pour faire du catastrophisme et justifier ainsi tous les compromis tactiques ou stratégiques possibles, ceci dans le but providentiel de détruire tous les modes de productions industriels et toutes les technologies, qui seraient paraît-il la principale cause de nos problèmes de société. Ce même catastrophisme renforce d'ailleurs la résignation et les réactions irrationnelles de peur.

L'" anti-mondialisation " n'est donc pas un critère de ralliement possible et la lutte à mener ne se situe pas entre les partisans de la " mondialisation " et ceux de " l'anti-". Plus que jamais, c'est l'anarcho-syndicalisme qu'il nous faut reconstruire de manière solidaire partout dans le monde, avec détermination et sur des bases claires, pour mettre fin à ce système d'exploitation et de profit insolent sur lequel repose l'essentiel de notre domination.

A. Sulfurik, CNT-AIT PARIS.

(1) Voir articles précédents parus dans le " Combat Syndicaliste " sur José Bové et la Confédération Paysanne.

(2) ATTAC Pour la Taxe Tobin sur 1es transactions financières internationales, du nom de son initiateur. ATTAC est une plate-forme qui réunit divers collectifs. Ce réseau s'est inspiré de l'idée d'un conseiller économique du président américain J.F. Kennedy. Voir article " Contre-Attaque " - Le Combat Syndicaliste numéro spécial Millau.

(3) Voir articles " Manif contre l'OMC: le bal des réformards ", " les deux mamelles de la Confédération Paysanne: néo-gauchisme et réformisme ", et " Lettre ouverte à Monsieur Ramonet " (L Ramonet est journaliste au Monde Diplomatique) parus dans le " Combat Syndicaliste " Numéro spécial Millau

(4) Eté 2000. Conflits et actions directes à l'usine Cellatex de Givet, dans les Ardennes, à l'entreprise de Bière Adelshoffen, à Forgeval (Valenciennes), Bertrand Faure Nogent-sur-Seine) et dans beaucoup d'autres endroits encore, dont les médias n'ont pas parlé.

(5) La mutation actuelle du système capitaliste pourrait être en partie liée au fait que les derniers " obstacles "extérieurs de son développement que représentaient les derniers blocs ou régimes communistes n'existent plus. Ses efforts d'expansion Sont délaissés au profit de ses activités de développement économique, de son renforcement en intensité et en pouvoir.

(6) Le nombre d'exploités migrants est de 120 millions en ce début de millénaire. Les migrations de " pauvres "vers les "pays riches" vont certainement s'intensifier, en outre à cause des nouveaux besoins patronaux des pays industrialisés face à la baisse démographique de ces pays (Source: "Dans le monde une classe en lutte", Avril 2000).

(7) Dans cette période, J.Bové avait appelé à surtaxer les boissons américaines comme Coca-Cola en réponse à la surtaxe américaine sur les produits laitiers dont le Roquefort, surtaxe qui faisait elle-même suite à la décision du gouvernement français de stopper certaines importations américaines

(8) Soit dit en passant, le P.C. a parrainé le show de Millau le 30 Juin 2000 et son chef de file a multiplié les déclarations favorables à J.Bové lors de la traditionnelle " fête de l'huma " 2000. Curieuses coïncidences... En 1997, le PCF demandait l'organisation d'un référendum portant sur la monnaie unique qui mettrait " en cause la souveraineté de la France ".

(9) A la dernière " rentrée ", J.Bové déclarait sans rire aux médias qu'il pourrait appeler à des votes sanctions lors des prochaines élections présidentielles si l'état français ne prenait pas en compte les revendications de la Confédération Paysanne. Qui va-t-il favoriser ainsi? Se présentera-t-il bientôt?

(10) Front National de la Jeunesse. Affilié au Front National.



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