CNTAIT

Confédération Nationale du Travail - Association Internationale des Travailleurs

Syndicat de l'Yonne

Actualités
B.P. 186 / 89003 AUXERRE
cntait89@free.fr

Vous êtes actuellement sur l'ancien site du Syndicat de l'Yonne.

Retrouvez toute l'actualité de l'anarcho-syndicalisme sur :

http://cntait89.multimania.com/


Présentations:

L'anarcho-syndicalisme, c'est quoi ?

Travailleur, chômeur, étudiant

Organisation:

La Charte de Paris

les Statuts de la C.N.T. - A.I.T.

International:

Déclaration de principe de l'Association Internationale des Travailleurs

Serbie : révolution confisquée, par Ratibor

Dossiers:

Spécial élections

Blagnac: bilan d'une lutte

Dossier Penauille, par le syndicat intercorporatif de Besançon

Stratégies:

Les grands principes tactiques et théoriques le l'AIT, par A. Castel

Techniques de luttes

Des revendications à l'utopie

L'action directe, par P. Besnard

Anarchosyndicalisme et autonomie populaire, par un adhérent de l'UR normande CNT-AIT

Perspectives :

De l'Empire romain à la mondialisation : l'anarchisme en héritage, par Little Hérodote

Tracts :

Aménagement du temps de travail (35 h) et refondation sociale (PARE) ou comment nous faire tous travailler pour pas un rond

Travailleurs intérimaires, par le Syndicat Interco de Besançon

Ca se passe comme ça ..., par le Syndicat Interco de Paris

Ni ennui, ni terreur ..., par le Syndicat de l'Yonne

Les patrons sont-ils indispensables ?

Pratique:

Face à la police

Face à la justice

Réflexions:

Pas très net, par Interpasnet

Mondialisation et anti-mondialisation : un détournement de cible, par A. Sulfurik

Economie:

Moins pire que le capitalisme: le capitalisme, par Loiseau

Société:

Qu'est-ce que la thérapie génique ?, par l'Eugène rouge et noir

Prions pour une vache folle, par J. Bovin

Pourquoi nous devons combattre l'ingénierie génétique et son monde, par le Syndicat Intercorporatif de l'Essonne

Agripognon : O.G.M.

Culture:

Antilibéralisme spectaculaire, par Gille

Brochures :

Dans les syndicales, E. Pouget

Le catalogue de nos publications

Contacts:

Adresses des syndicats

Les liens de l'AIT

 

http://cntait89.free.fr/

Ce site web expérimental est rédigé, réalisé et mis en ligne à titre militant par des adhérents de la CNT-AIT, chômeurs ou salariés, après leur journée de travail.

Nous sommes déjà là !

-

25 janvier 2001

Retraites :

Le patronat déclare la guerre...

... préparons la grève !

Le patronat cherche à s'en prendre à nos retraites. Sa revendication lors des discussions en cours à la CNAV (Caisse Nationale d'Allocations Vieillesse) est de faire passer à 45 annuités le temps de cotisation pour avoir le droit à une retraite complète. 45 ans de cotisation, c'est avoir le droit à la retraite à 65 ans si on entre sur le marché du travail à 20 ans. Et avec le chômage et l'allongement de la durée des études, il ne sera pas exceptionnel de n'avoir le droit à la retraite qu'à 70 ans voire plus... autant dire que l'on n' aura plus le droit à la retraite !

Et pourtant, dans les entreprises, les patrons et les administrations cherchent à se débarrasser des travailleurs les plus âgés, jugés "improductifs" ou "plus assez productifs". Le patronat cherche à imposer la retraite à 65 voire 70 ans, alors qu'aujourd'hui, à 50 voire 45 ans on est déjà, si on a été licencié, quasiment exclu du monde du travail.

Ce que le patronat voudrait en fait réussir à faire passer ce sont les fameuses retraites par capitalisation. Le principe ce ne serait plus une retraite garantie à tous les salariés, mais une assurance, du même type que l'assurance auto. Chacun, selon ses moyens, cotise vers une banque ou une compagnie d'assurance, et espère ainsi pouvoir avoir un jour une retraite.

Pour les banquiers et les financiers c'est une bonne affaire ! Tout cet argent pourra être joué en bourse, servir à de juteuses spéculations et engraisser ainsi encore et toujours ceux qui déjà s'enrichissent.

Pour les salariés par contre, ces retraites par capitalisation ou "fonds de pension" seraient une catastrophe :

- pour les plus bas salaires d'abord, pour ceux qui, n'arrivant pas à joindre les deux bouts aujourd'hui, ne pourront pas mettre de l'argent de côté pour les retraites.

- c'est la fin d'un droit reconnu à tous les travailleurs, celui de pouvoir, après une vie de labeur, se reposer enfin.

- c'est une retraite devenue hypothétique. Qui peut nous assurer que les banques et les compagnies d'assurance où l'on nous demandera d' épargner pour nos retraites ne feront pas un jour faillite ?

Depuis des années et des années, les politiciens, les médias et le patronat ne cessent de nous dire qu'il n'y aurait plus d'argent pour les retraites, pour la Sécu, pour augmenter les salaires, etc... Et pourtant, la France est un pays de plus en plus riche. En 1945, on a été capable de mettre en place l'actuel système de retraite, alors que le pays était ravagé par la guerre et l'occupation nazie. Aujourd'hui, alors que la bourse atteint des sommets, que les profits augmentent, que les riches sont plus riches que jamais, il serait impossible d'assurer une retraite pour chaque travailleur ? Mais pour des retraites garanties à chaque salarié, comme pour de meilleures conditions de vie en général, il faut prendre l' argent où il est : sur les profits ! Et nous pourrons alors, non seulement garantir le droit à la retraite, mais aussi obtenir le retour au 37,5 annuités de cotisation, et la retraite à 55 ans !

Le patronat vient d'annoncer que si ses revendications n'étaient pas acceptées, il se retirerait des organismes de retraite. Face à une telle provocation, il est nécessaire d'organiser une riposte à la hauteur de la situation !


Nous avons besoin d'augmentations de salaires, pas de la charité !

Nouveau gadget du gouvernement : les bas salaires toucheront un chèque ou un dégrèvement d'impôt au mois de septembre. Voilà une mesure qui ne coûtera pas un kopek au patronat ! Bien sûr, un peu de fric en plus, c' est toujours bon à prendre. Mais Jospin a fait ce choix pour ne pas avoir à augmenter les salaires... Une augmentation du taux horaire, c'est une garantie, alors que ce chèque disparaîtra sûrement dans deux ans. En plus, si c' est le salaire qui est augmenté, nous avons, du coup, une augmentation des taux pour notre retraite ou nos droits aux Assedic. Ce que demandent les travailleurs, ce sont des salaires décents, pas la charité publique !


Lu-Besançon : vers un plan de licenciement ?

Les 167 salariés de Lu-Besançon ont de bonnes raisons de s'inquiéter avec l'annonce de la direction de Danone de licencier des milliers d'ouvriers en France. Et pourtant, cette entreprise fait de juteux bénéfices. Rien que pour Besançon, les bénéfices nets sont de plus de 7 %. Mais cela ne suffit peut-être pas pour les grands actionnaires de Danone. On parle de "reprise" dans les médias, mais les travailleurs restent toujours menacés par les licenciements. Il serait tant de faire un véritable plan social et de se débarrasser des PDG, actionnaires et autres exploiteurs qui, non seulement s'enrichissent du travail des autres, mais en plus, ruinent des régions entières pour augmenter leurs profits ! Travailleurs intérimaires : Nous avons réalisé un tract spécialement destiné aux travailleurs intérimaires, avec, entre autre, de nombreuses informations par rapport aux salaires des intérimaires. Vous pouvez nous le demander par simple courrier à CNT, c/o CESL, BP 121, 25014 Besançon Cedex, ou en passant à nos permanences.


PENAUILLE : POUR LE PAIEMENT DES SALAIRES, LA LUTTE PAIE !

A Besançon, la CNT-AIT a été contactée par des salarié(e)s de l'entreprise Penauille, une entreprise de nettoyage industriel qui emploie environ 250 salariés sur la ville. Si le secteur du nettoyage industriel n'est déjà pas connu pour son progrès social, chez Penauille, on bat des records :

- Salaires impayés ;

- Non paiement de la prime de précarité ;

- Paiement fantaisiste des heures supplémentaires (très souvent remplacés par une prime de salissure);

- "Oublis" en ce qui concerne les jours de congés payés (un salarié a eu douze jours de congés en deux ans !);

- etc., etc...

Ainsi, les salarié(e)s en CDD se rendent souvent compte à la fin de leur contrat que des heures ne leur ont pas été payées. Après avoir signalé les différentes infractions à l'inspection du travail, nous sommes passés à l'action le 29 novembre. A une quinzaine de syndiqués et de sympathisants, nous avons occupé le siège social de l'entreprise pour exiger le paiement du salaire de juillet et la prime de précarité d'une ancienne salariée en CDD. Ce qui a été obtenu. Le patron, qui n'a pas trop apprécié notre occupation, nous ayant promis de s'occuper personnellement de tous les problèmes de salaires impayés, nous l' avons pris au mot.

Ainsi à la mi-décembre, lorsqu'une autre ex-salariée précaire est venue nous contacter pour obtenir son salaire de septembre et sa prime de précarité, un simple coup de fil a permis d'accélérer le dossier. Nous constatons que chez Penauille, "oublier" de payer des heures et la prime de précarité est une pratique courante. Nous espérons que d'autres anciens salariés de la boîte, bafoués quant à leur salaire, viennent nous contacter pour obtenir leur dû.

Au delà, il reste bien entendu beaucoup d'autres revendications à exiger et à obtenir dans l'entreprise. Pour l'instant, il s'agit déjà de permettre l'application du code du travail et de la convention collective nationale des entreprises de propreté. Cela dit, depuis le 29 novembre, des salariés passent à nos permanences syndicales, et nous espérons bien parvenir à créer un rapport de force qui permettra l'amélioration des conditions de travail.

Chez Penauille comme ailleurs, l'union c'est la force !


Le 25 janvier, une journée nationale d'action est prévue par les grandes organisations syndicales, et il est clair que nous appelons à y participer. Cependant, nous devons aussi profiter de cette journée pour développer les contacts entre salariés de différentes entreprises pour se préparer à des ripostes plus dures et à s'organiser pour la grève générale. Les risques de régression sociale sont trop graves pour se contenter de "journées d'action" sans lendemain" !

A Besançon, la manifestation aura lieu à 10 heures 30, parking Battant.


"L'émancipation des travailleurs sera l'ouvre des travailleurs eux-mêmes ! "

Confédération Nationale du Travail section française de l' Association Internationale des Travailleurs Syndicat Intercorporatif de Besançon

C.N.T.-A.I.T., 4 rue de l'école, 25000 Besançon. Permanences tous les samedis de 14 à 17 heures

Pour recevoir gratuitement deux numéros de notre journal, Le Combat Syndicaliste, renvoyez ce coupon à : CNT-AIT, c/o CESL, BP 121, 25014 Besançon cedex.



LISEZ DIFFUSEZ LE COMBAT SYNDICALISTE

Pour recevoir gratuitement deux numéros de notre journal bimestriel, Le Combat Syndicaliste, imprimer et renvoyer cette section à votre syndicat CNT-AIT le plus proche.

Nom :

Prénom :

Adresse :

Profession :

La reproduction et la diffusion des informations publiées sur ce site sont encouragées.